
l’organisation à Ouagadougou, l’absence d’acteurs importants des régions dans le CNO, l’insuffisante implication des autres provinces dans l’organisation de la fête nationale, la faiblesse du budget alloué au CRO et la mise à disposition tardive des fonds, l’insuffisance dans la désignation des responsables de certaines commissions et l’insuffisante implication des Organisations de la Société Civile (OSC).
Au niveau de l’efficience, plusieurs facteurs favorables, sources d’efficience, ont été recensés lors de l’organisation du 11 Décembre. Il s’agit notamment, des modes de passation des marchés qui privilégient les appels d’offres ouverts, les facilités mises en place pour les autorisations de construire. Quant aux facteurs d’inefficience, ce sont la faible implication des directions régionales dans le suivi de l’exécution des infrastructures, l’existence de deux comités d’organisation (CNO et CRO) avec des redondances dans les attributions, le non-respect des délais d’exécution, la faiblesse de la coordination entre les acteurs, entraînant la reprise ou la détérioration de certains travaux.
Au niveau des effets et impacts de l’organisation tournante du 11 Décembre, entre 53% et 88% des enquêtés selon les domaines, estiment que l’organisation tournante du 11 décembre a permis d’améliorer (i) le sentiment de fierté nationale et la cohésion sociale, (ii) l’attractivité des régions, (iii) la mobilité urbaine, (iv) l’hébergement, (v) la sécurité, (vi) l’eau potable et l’assainissement, ainsi que (vii) l’accès à l’énergie et à (viii) l’emploi.
Les effets semblent plus mitigés concernant l’accès à l’électricité, les activités culturelles et la création de revenus, avec respectivement 49,71%, 16,8% et 21,9% des enquêtés estimant qu’ils ont augmenté.
Dans l’ensemble, les effets apparaissent plus faibles dans les premières régions ayant organisé la célébration du 11 Décembre à savoir, Fada N’Gourma, Ouahigouya et Bobo-Dioulasso. Aussi, les régions connaissant les faibles améliorations en matière de sentiment d’appartenance à la nation sont celles ayant connu quelques incompréhensions liées à la répartition des infrastructures.