𝐀𝐥𝐜𝐨𝐨𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬𝐬𝐞: 𝐥𝐞 𝐂𝐀𝐏𝐄𝐒 𝐬𝐞 𝐩𝐞𝐧𝐜𝐡𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐮𝐣𝐞𝐭

𝐋𝐞 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝’𝐀𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐒𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 (𝐂𝐀𝐏𝐄𝐒) 𝐝𝐞́𝐯𝐨𝐢𝐥𝐞, 𝐜𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐜𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟏𝟑 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑, 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐞́𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐨𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐚𝐥𝐜𝐨𝐨𝐥 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨. 𝐋𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞, 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐮𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐲𝐬, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞́𝐬 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐚𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬.

Le Centre, l’Est, les hauts bassins et le centre Nord sont les régions d’accueil sur lesquelles a porté cette étude, dont l’objectif général est d’analyser l’impact socioéconomiques de la consommation d’alcool chez les jeunes 𝐝𝐞 𝟏𝟓 𝐚̀ 𝟑𝟓 𝐚𝐧𝐬 au Burkina Faso afin de fournir des clés de compréhension, des perspectives d’actions et des recommandations tangibles pour les décideurs, les acteurs sociaux, les professionnels de la santé et l’ensemble de la société.

Il ressort de l’enquête, que « les consommateurs d’alcool sont plus nombreux en milieu urbain qu’en milieu rural. En effet, 𝟕𝟗,𝟎 % des populations de la zone de l’étude vivant en milieu urbains consomment l’alcool contre 𝟒𝟔,𝟗% de ceux vivant en milieu rural. Par ailleurs, dans toutes les régions enquêtées, plus de la moitié de la population consomme l’alcool ».

Face à une augmentation constante des chiffres, l’État a instauré des mesures visant à protéger la population burkinabé des effets néfastes de l’alcool. Malgré ces dispositions, la consommation d’alcool frelaté s’accentue surtout chez les jeunes. On note un pourcentage élevé de consommation d’alcool frelaté : Voody (19,8%), le château de France (9,9%), le 8 PM (12 ;1), la martiness (5,9%), le pastis (4,7%), l’Eperon (4,7%), la Mangoustan (4,3%), le Djin (2,6%) et le Koutoukou (2,20%).

Les impacts liés à la consommation de ces boissons sont nombreux. Il ressort de ce rapport que d’un point de vue sanitaire la consommation des boissons frelatés entraine des maladies hépatiques telles que l’hépatite alcoolique, la cirrhose. Chez la femme enceinte elle peut entrainer le « syndrome d’alcoolisation fœtale » caractérisé par un retard de croissance et des handicaps comportementaux et cognitifs. Par ailleurs le rapport souligne que 7,2% des accidents de la circulation routière sont provoquées par la consommation excessive d’alcool. Le faible taux des résultats scolaires ne reste pas en marge quant aux conséquences liées à l’abus de l’alcool et des boissons frelatées sus citée. Les résultats de l’étude indiquent qu’une forte consommation d’alcool des parents et ou des élèves augmente le risque de mauvais résultats scolaires, d’absentéisme scolaire et d’abandon des études chez les enfants, sans oublier l’affaiblissement ou la réduction des capacités intellectuelles, les violences ou agressions en milieu scolaire envers les camarades, les enseignants et le personnel administratif.

Des recommandations ont été formulées à l’endroit de l’autorité compétente dans le but de juguler ce fléau qui mine la jeunesse considéré comme le fer de lance de ce pays.

𝐋𝐞 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝’𝐀𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐒𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 (𝐂𝐀𝐏𝐄𝐒) 𝐝𝐞́𝐯𝐨𝐢𝐥𝐞, 𝐜𝐞 𝐦𝐞𝐫𝐜𝐫𝐞𝐝𝐢 𝟏𝟑 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑, 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐞́𝐭𝐮𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐚𝐜𝐭 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐨𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐨𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐚𝐥𝐜𝐨𝐨𝐥 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐥𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨. 𝐋𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞, 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐮𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐲𝐬, 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞́𝐬 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐚𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐥𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞𝐬.
Le Centre, l’Est, les hauts bassins et le centre Nord sont les régions d’accueil sur lesquelles a porté cette étude, dont l’objectif général est d’analyser l’impact socioéconomiques de la consommation d’alcool chez les jeunes 𝐝𝐞 𝟏𝟓 𝐚̀ 𝟑𝟓 𝐚𝐧𝐬 au Burkina Faso afin de fournir des clés de compréhension, des perspectives d’actions et des recommandations tangibles pour les décideurs, les acteurs sociaux, les professionnels de la santé et l’ensemble de la société.
Il ressort de l’enquête, que « les consommateurs d’alcool sont plus nombreux en milieu urbain qu’en milieu rural. En effet, 𝟕𝟗,𝟎 % des populations de la zone de l’étude vivant en milieu urbains consomment l’alcool contre 𝟒𝟔,𝟗% de ceux vivant en milieu rural. Par ailleurs, dans toutes les régions enquêtées, plus de la moitié de la population consomme l’alcool ».
Face à une augmentation constante des chiffres, l’État a instauré des mesures visant à protéger la population burkinabé des effets néfastes de l’alcool. Malgré ces dispositions, la consommation d’alcool frelaté s’accentue surtout chez les jeunes. On note un pourcentage élevé de consommation d’alcool frelaté : Voody (19,8%), le château de France (9,9%), le 8 PM (12 ;1), la martiness (5,9%), le pastis (4,7%), l’Eperon (4,7%), la Mangoustan (4,3%), le Djin (2,6%) et le Koutoukou (2,20%).
Les impacts liés à la consommation de ces boissons sont nombreux. Il ressort de ce rapport que d’un point de vue sanitaire la consommation des boissons frelatés entraine des maladies hépatiques telles que l’hépatite alcoolique, la cirrhose. Chez la femme enceinte elle peut entrainer le « syndrome d’alcoolisation fœtale » caractérisé par un retard de croissance et des handicaps comportementaux et cognitifs. Par ailleurs le rapport souligne que 7,2% des accidents de la circulation routière sont provoquées par la consommation excessive d’alcool. Le faible taux des résultats scolaires ne reste pas en marge quant aux conséquences liées à l’abus de l’alcool et des boissons frelatées sus citée. Les résultats de l’étude indiquent qu’une forte consommation d’alcool des parents et ou des élèves augmente le risque de mauvais résultats scolaires, d’absentéisme scolaire et d’abandon des études chez les enfants, sans oublier l’affaiblissement ou la réduction des capacités intellectuelles, les violences ou agressions en milieu scolaire envers les camarades, les enseignants et le personnel administratif.
Des recommandations ont été formulées à l’endroit de l’autorité compétente dans le but de juguler ce fléau qui mine la jeunesse considéré comme le fer de lance de ce pays.